Ordonnance n° 2020-666 du 3 juin 2020 relative aux délais applicables en matière financière et agricole pendant l'état d'urgence sanitaire - Dossiers législatifs
Dossiers législatifs
Ordonnance n° 2020-666 du 3 juin 2020 relative aux délais applicables en matière financière et agricole pendant l'état d'urgence sanitaire
Dernière modification: 25 June 2020
- Consulter le texte : Ordonnance n° 2020-666 du 3 juin 2020 relative aux délais applicables en matière financière et agricole pendant l'état d'urgence sanitaire
- Consulter le texte : Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2020-666 du 3 juin 2020 relative aux délais applicables en matière financière et agricole pendant l'état d'urgence sanitaire
- Communiqué de presse du Conseil des ministres du 3 juin 2020La garde des sceaux, ministre de la justice, a présenté une ordonnance précisant les délais applicables en matière financière et agricole pendant l’état d’urgence sanitaire. Cette ordonnance apporte de nouveaux ajustements aux règles qui ont été fixées en matière de délais par l’ordonnance du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et à l’adaptation des procédures pendant cette même période, afin de répondre aux difficultés rencontrées par certains acteurs en matière financière et agricole. Elle précise le champ des exclusions prévues en matière d’obligations financières et ajoute une exclusion pour les contrats de vente, de livraison et d’affrètement portant sur des marchandises d’origine agricole, fongibles, non périssables et sèches et des produits issus de leur première transformation. L’enjeu est de permettre au secteur du grain, particulièrement sensible au respect des délais, de préserver son fonctionnement. Elle précise par ailleurs l’interprétation de l’article 2 de l’ordonnance du 25 mars 2020 qui prévoit la prorogation de certains délais, lorsque cette prorogation concerne un délai d’opposition ou de contestation. L’objectif est d’éviter la paralysie des opérations juridiques et d’apporter de la sécurité juridique aux acteurs concernés, en clarifiant la portée du report de ces délais.